





Site / Le Dojo prend place à l’extrémité Est d’un l’îlot, bordé par des voies de circulation formant un quadrillage orthonormé et rigide, caractéristique de ce quartier de Mons-en-Barœul. Le centre de l’îlot est occupé par un jardin partagé. Ainsi positionné, le gymnase ne s’adosse à rien, ses quatre façades dialoguent avec l’espace public.
Sujet / Traditionnellement, la construction d’un dojo est organisée selon un axe nord-sud afin que les maitres puissent faire face à leurs élèves dans la lumière du sud. Nous avons souhaité concevoir un Dojo aussi léger qu’un pavillon posé dans un parc, avec la rigueur géométrique héritée du quartier et de cette tradition de la construction des Dojos.
Structure et géométrie / Les usages s’organisent selon deux axes de symétrie : un premier axe, nord-sud, structure les entrées des publics dans le bâtiment. Un second axe, est-ouest, délimite les aires de jeux des fonctions supports. Nous avons développé le projet sur trois niveaux de faible hauteur connectés par des doubles hauteurs. Par ces jeux de niveaux, le projet règle efficacement la gestion des flux entre les différents pratiquants et le public. De plus, il règle efficacement la question de la surveillance de l’équipement : il est possible d’embrasser d’un seul regard le projet de haut en bas.
Structure / La structure du bâtiment est positionnée de manière rationnelle et selon ces deux axes de symétrie. La partie semi-enterrée est en structure béton. Au-dessus, pour enjamber la grande portée de la salle de combats et de ses gradins contigus, une poutre échelle bois prend place dans la hauteur du premier étage et divise en deux le plancher haut du rez-de-chaussée. Suspendu de la sorte, aucun poteau ne retombe au cœur du plateau. Les planchers sont portés par 4 travées de poteaux le long des quatre façades.
Façades / Pour protéger les façades du soleil et de la vue, une seconde peau, tel un shôji, se pose sur les façades vitrées hautes du pavillon. Ces parois légères sont conçues comme des panneaux fixés en rive haute du bâtiment et relevés en partie basse pour loger une passerelle de maintenance, selon des inclinaisons différentes en fonction des orientations. C’est au sud que l’inclinaison est la plus forte : un large auvent abrite alors les entrées et forme une casquette horizontale protégeant les vitrages en rez-de-chaussée des rayons de soleil l’été.
EQUIPE :
Batiserf
Impact
Cabinet Ghesquiere Dierickx
Itac
Perspective : Face B